AU DELÀ DES PARTIS : LA JEUNESSE S’UNIT POUR TRACER LEUR CHEMIN

Dans un contexte où les voix des jeunes se font souvent étouffer par les clivages politiques, un groupe de jeunes cadres, hommes et femmes, a décidé de briser les barrières de la partisannerie. Ils se sont réunis pour faire un choix audacieux : proposer Aboubacar Djamadar comme candidat au poste de Maire d´Itsahidi. Ce choix, loin d’être anodin, mérite d’être débattu et examiné sous tous ses angles. 

Aboubacar n’est pas un inconnu dans notre communauté. Sa compétence, sa capacité à fédérer et son engagement envers le développement local sont autant de raisons qui ont poussé ces jeunes à le soutenir. Cependant, ce choix suscite des réactions diverses. Pour certains, l’absence de consensus sur son nom est un signe de division. Pour d’autres, c’est l’opportunité d’explorer de nouvelles avenues pour la gouvernance locale, en mettant de côté les affiliations politiques traditionnelles. 

Il est essentiel de reconnaître que, même si ces jeunes n’étaient pas tous du même camp lors des récentes élections présidentielles, ils ont choisi de dépasser leurs différences pour se concentrer sur un objectif commun : le bien-être de leur communauté. En effet, l’histoire politique de notre pays a souvent été marquée par des rivalités stériles qui ont freiné le progrès. Aujourd’hui, ces jeunes ont compris que la véritable politique devrait être synonyme de collaboration et d’innovation. 

 ### Une volonté de changement radical 

 Le choix d’Aboubacar est également une réponse à une demande croissante de renouveau dans la gestion de nos collectivités. Les défis auxquels nous faisons face exigent des leaders capables de penser en dehors des schémas habituels. Aboubacar est non seulement animé d’un dynamisme et d’une volonté féroce de changer les choses, mais il est également connu pour son franc-parler concernant la politique impérialiste française. Cette position, bien que controversée, peut être perçue comme un atout pour ceux qui cherchent à rompre avec les anciennes pratiques et à promouvoir une souveraineté locale plus affirmée. 

### Les risques d’une vision radicale 

 Cependant, cette animosité envers l’impérialisme français soulève des questions. Est-ce que cette attitude pourrait nuire à ses relations avec les partenaires internationaux et limiter les opportunités de développement pour notre communauté ? Les critiques pourraient arguer que son approche pourrait renforcer des divisions plutôt que de construire des ponts. C’est un point de débat crucial : doit-on accepter des positions radicales pour parvenir à un changement significatif, ou est-ce que cela pourrait entraîner des conséquences imprévues ? 

 ### Une coalition inattendue 

 Mais revenons à cette réunion qui a conduit à la candidature d’Aboubacar. Qui sont donc ces jeunes qui se sont rassemblés ? Sont-ils des gens de l’opposition ? Sont-ils des jeunes de la CRC ? Non, ces jeunes-là sont issus de différentes factions politiques. Certains sont des opposants du régime, d’autres sont de la mouvance présidentielle, et certains ne prennent même jamais part à la politique. Alors, qu’est-ce qui a été dit ou décidé lors de cette rencontre ? 

 Cette diversité politique est-elle un atout ou un frein pour le projet d’Aboubacar ? Comment ces jeunes peuvent-ils unir leurs forces malgré leurs différences ? Ce mélange d’opinions et de parcours offre une richesse de perspectives, mais soulève aussi des interrogations sur leur capacité à travailler ensemble pour un objectif commun. 

### Un appel à l’engagement citoyen 

### La vision pour l’avenir 

 Enfin, il serait pertinent de se projeter vers l’avenir. Quel type de gouvernance Aboubacar envisage-t-il ? Quelles sont ses priorités ? Cela pourrait ouvrir un débat sur les enjeux locaux, tels que l’éducation, la santé, l’environnement, l’emploi et la sécurité. En plaçant ces questions au cœur de la discussion, on permet aux citoyens de s’approprier le projet et de s’engager dans une réflexion collective. 

### Conclusion 

 Karim Said Soule.

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